Alouette hausse-col (Eremophila alpestris)

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L’Alouette hausse-col (Eremophila alpestris) est une espèce d’oiseaux. Comme toutes les alouettes elle appartient à la famille des Alaudidae.

Cet oiseau de 18 à 20 cm de long est brun sur le dessus du corps. La face et la gorge sont d’un jaune un peu délavé et portent des marques noires : une petite bavette sur la gorge, des marques en forme de moustache qui partent du bec et passent sous l’œil et une ligne fine de plumes un peu saillantes située entre le jaune de la face et le brun de la calotte. Les yeux sont noirs, les pattes et le bec gris fer. La queue et les ailes comportent des plumes noires à très fine marge blanche. Les juvéniles ne possèdent pas de marques noires sur la face et ont le dos constellé de taches argentées. Le dessous du corps est gris-beige très clair.

Au sol, cet oiseau préfère courir ou marcher plutôt que sautille

Il se nourrit de graines et d’insectes collectés sur le sol.

Dickcissel d'Amérique mâle perché sur un poteau métallique, chantant cou tendu et bec ouvert.
Chants et appels


Écouter l’Alouette hausse-col
sur xeno-canto [archive]

La voix de cet oiseau est aigüe et ténue. Les cris sont des tsii ou des tsi-tsi discrets. Le chant reprend le même motif en un trille ascendant. Le mâle chante souvent au sommet d’un monticule de terre, ou au cours d’un vol cerclant au-dessus de son territoire.

En hiver, les individus se réunissent en groupe.

L’Alouette hausse-col vit dans les zones de végétation basse, voire rase, telles que la toundra, les prairies alpines ou les zones désertiques. En hiver, elle fréquente surtout les littoraux sableux ou graveleux.

Son aire de répartition est vaste et couvre une bonne partie des continents de l’hémisphère Nord.

Cet oiseau est migrateur ; il va passer la saison hivernale dans le sud de son aire de répartition. Il est fidèle à son lieu de naissance, où il reviendra après chaque migration (philopatrie).

L’Alouette hausse-col bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l’enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l’utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l’acheter.

Son nom vernaculaire vient du hausse-col, pièce d’armure servant à protéger la base du cou.

Dans le delta du Danube uniquement pendant les hivers, plus facile à trouver le long des champs près du Danube.

foto:Mihai Baciu
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