Alouette des champs (Alauda arvensis)

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L’Alouette des champs (Alauda arvensis) est une espèce d’oiseaux. Comme toutes les alouettes elle appartient à la famille des Alaudidae. C’est l’espèce la plus répandue en Europe.

Alauda arvensis a une envergure de 35 cm pour un poids de 30 à 50 g. Pas de dimorphisme sexuel si ce n’est la taille supérieure du mâle qui peut atteindre 19 cm.

Le plumage de l’alouette des champs est peu voyant, brun strié de brun-noirâtre dans la partie supérieure avec une calotte un peu plus foncée et une gorge jaune, finement striée de brun foncé. La crête sur le sommet de la calotte se hérisse à certains moments. Les yeux brun foncé sont rehaussés d’un sourcil blanc-jaune, le bec est plutôt court et couleur corne. La partie inférieure du corps est crème sauf la poitrine chamois clair striée de brun-noir, la queue allongée et presque noire a les rectrices externes tachetées de blanc. Les ailes ont le liséré plus clair, pattes et orteils sont marron clair, le doigt arrière est plus long que les autres.

L’alouette court à ras le sol et s’y aplatit en cas de danger, le « trrlit » qui peut durer des minutes et le vol montant en spirale suivi d’une descente en piqué sont caractéristiques. L’alouette des champs chante — on dit aussi grisolle, tirelire ou turlutte — également au sol de façon très mélodieuse, parfois pendant plus d’une heure, et comme celui du rossignol, ce chant a fasciné les humains.

Habitat

Sa présence est continue en Europe de l’Ouest ainsi que sur la bande côtière de l’Afrique du Nord, sur tout le pourtour de la mer Noire

L’alouette vit dans les prés et les champs, en plaine comme en altitude, quittant les zones froides pour hiberner dans le sud de l’Europe ou l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. À l’approche du printemps, les mâles sont les premiers à refaire la migration inverse pour reprendre possession de leur territoire estival, qui couvre toute l’Europe et la Russie.

La disparition des zones ouvertes propices à la vie de l’alouette eurasienne, les techniques agricoles et la chasse encore pratiquée dans de nombreuses régions menacent cette espèce. « Alouette, gentille alouette, alouette, je te plumerai… ».

Une étude danoise (1981) a montré que cet oiseau peut aussi nicher dans les accotements routiers (qu’elle préfère même aux champs adjacentes), et que le fauchage estival de ces accotements n’avait pas d’incidence significative sur le nombre d’oiseaux ou de leur distribution sur les accotements de la route. S’il n’y a pas de biais d’observation (telle qu’une situation de piège écologique), ceci laisse penser que les zones enherbées sont préférées aux champs pour l’élevage des petits.

Deux voire trois couvées par an. Vol et parade nuptiale précèdent l’accouplement : le mâle monte et descend en spirale en chantant puis se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il parade autour de la femelle, crête dressée, ailes abaissées et queue déployée en éventail jusqu’à ce qu’elle accepte la fécondation. Le nid caché dans un trou sous l’herbe est fait à base d’herbes et de végétaux et tapissé de plumes, crins, poils, etc. La femelle y pond de deux à cinq œufs à la coquille gris jaune finement tachetée, elle les couve pendant 11 jours. Les deux parents participent à l’élevage des petits qui quittent le nid 10 jours après l’éclosion et s’envolent définitivement à l’âge de trois ou quatre semaines pour mener une vie autonome. Les couvées sont souvent victimes des rapaces, serpents et autres prédateurs. est vous éte con les gens qui ont creer wikipedia

Mythologie

Symboles : Les légions romaines qui étaient essentiellement composées de gaulois avaient pour signe distinctif des ailes d’alouettes pour décorer leurs casques. L’emblème français, le coq gaulois, ne fut choisi qu’à la Révolution française.

Chant

L’alouette des champs grisolle, tire-lire, turlute. L’alouette des champs mâle a un chant complexe. Le chant est émis en vol. On peut entendre un sifflement « trli » ou un « dji » sonore, sur des tonalités variées. Les trilles et les trémolos sont souvent répétés avec des vitesses, des tonalités, des longueurs et des timbres différents. Quand l’alouette des champs chante au sol, le chant est plus calme et plus court, avec des gazouillis et des pauses. Elle utilise sa respiration aussi bien à l’inspiration qu’à l’expiration pour produire un chant mélodieux et continu : la même séquence mélodieuse peut durer plus d’une heure. Le chant de l’alouette des champs est unique. Sa qualité, sa variété et sa longueur ont inspiré de nombreux artistes, fascinés par ses merveilleuses variations

Comportements

En fait, il semble que les hivers froids, l’alouette, en grands groupes grégaires mélangés avec d’autres espèces comme les pipits, les pinsons et les bruants, effectue parfois de vraies migrations ; La plupart des populations sont sédentaires, mais les hivers froids voient les populations nordiques migrer vers le Sud, rejoignant les résidents vivant dans ces zones.

Si le temps est trop froid, les alouettes meurent en grand nombre.alauda arvensis

L’alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle le fouille, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie et avançant au fur et à mesure.

Son plumage la rend presque invisible au sol.

Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires. Les couples sont monogames et restent ensemble pendant toute la saison de reproduction, mais s’ils survivent à l’hiver, ils pourront encore être ensemble l’année suivante. Les partenaires coopèrent pour élever les jeunes et leur procurer de la nourriture, à l’aide d’une parfaite connaissance de leur territoire. Les couples se forment en février, abandonnant les grands groupes hivernaux pour établir leur territoire, généralement le même que l’année précédente. À ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s’élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d’ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, il se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d’autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail. La parade nuptiale atteint son pic en mars et avril, et beaucoup plus après de fortes pluies, mais on ne sait pas pourquoi ! L’alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction. L’oiseau effectue des parades de dissuasion au sol, gonflant ses plumes et hérissant sa crête, et quelques actions d’intimidation, mais aussi des parades aériennes telles que des séries de glissés montants avec des battements d’ailes vers l’intrus.

L’alouette des champs vole à basse altitude au-dessus de la campagne, sur de courtes distances, tournant souvent près du sol tout en criant. Sur de longues distances, le vol devient ondulant, mais l’alouette a aussi un vol direct et puissant qui peut atteindre 59 Km/h. Pendant les migrations, elle peut parcourir de 30 à 80 km par jour.

L’alouette des champs se nourrit d’insectes et de larves, vers de terre, et graines et semences diverses.

La couvée de l’alouette des champs est la proie de divers prédateurs (ex : petits rapaces, renards, félins, chiens, serpents).

Bien que chassable (gibier relevant de la catégorie « oiseaux de passage »), l’alouette des champs n’est pratiquement plus chassée, si ce n’est à l’aide de pantes ou au miroir (modes de chasse traditionnel et localisés à quelques départements).

Le miroir n’attire vraiment les alouettes que par plein soleil, mais selon les expériences de Garnier, si les miroirs très brillant les attirent de loin, ce sont les miroirs moins brillant (bois foncé et poli et ciré qui vont produire le mieux le mouvement stationnaire (en saint esprit) le plus long (le plus fatal pour l’oiseau dans la cas de la chasse). De tels miroirs de bois ciré ont aussi été utilisés pour chasser les corvidés qui semblent fascinés par leur image dans le « miroir » (bec-figues, étourneaux, hirondelles, sylvies, rubiettes, figuiers, proyers, pluviers et des vanneaux, pigeons sauvages, etc. sont aussi cités comme oiseaux mireurs (…)« Faites jouer cet instrument (le miroir) dans une basse-cour peuplée de volailles, faisans, paons, pintades, pigeons, etc., et vous obtiendrez des résultats qui vous émerveilleront ».).
Le naturaliste Buffon se demande si les alouettes ne confondent pas les éclats de lumière avec une surface d’eau « mis en jeu que parce qu’elles croient cette lumière renvoyée par les eaux vives qu’elles recherchent dans la saison où on les chasse; aussi, dit-il, en prend-on tous les ans des quantités considérables pendant l’hiver aux environs des fontaines « chaudes. » ». Aujourd’hui l’hypothèse de la lumière polarisée pourrait être évoquée (le miroir est surtout actif le matin quand le soleil est bas sur l’horizon et un peu l’après midi note Garnier).

foto: Mihai Baciu

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